Mostra alla Biblioteca S. Luigi dei Francesi a RomaUn non addetto ai lavori
può parlare, tranquillo, di Girolamo Dalla Guarda, perché
di lui hanno scritto, autorevolmente, gli addetti ai lavori. Uno su tutti,
Licisco Magagnato, indimenticabile, guardava con grande interesse all'esplosione
pittorica di questo artista nativo. Conoscere Girolamo Dalla Guarda è
scoprirne la carica vitale, la voglia un po' donchisciottesca di lottare,
sempre. Scoprire la sua pittura è il solo modo di ritrovarlo.
La sua forza ci viene addosso prepotentemente. Non solo nelle grandi tele,
la sua prima, piú autentica dimensione. Il suo tratto domina ovunque,
duro, nero, inquietante, le figure sbalzate, dalla energia incontenibile.
La stessa forza si ritrova nel colore, come se all'origine ci fosse uno
scoppio e i cento toni dell'acquerello ne siano il prodotto, o ciò
che ne rimane nell'aria. Non in tutti i quadri la tensione è la stessa,
sa esserci anche la quiete, come nella vita.
Dalla Guarda cerca sempre. Davanti agli affreschi di Giotto ne sente l'attualità,
gli viene quasi voglia di cambiar mestiere.
Anche questo fa parte di lui. Ha sempre dipinto a suo modo, e il suo carattere
vagamente espressionista è frutto più di istinto che di cultura
accademica. Ha il merito di essere fedele a se stesso, con tutto ciò
che questa apparente banalità può significare per un pittore
cresciuto ad Isola Vicentina, così al di fuori da tanta pittura,
e perché no, da tanta mentalità locale.
Un amateur de peinture peut parler, avec sérénité de
Girolamo Dalla Guarda, étant donné que les spécialistes
lui ont déjà consacré plusièurs pages.
Parmi ces critiques d'art, l'inoubiable Licisco Magagnato, est sans aucun
doute celui qui a manifesté avec plus grand intérèt
l'explosion picturale de cet artiste naissant.
Connaître Girolamo Dalla Guarda, signifie en découvrir la charge
vitale, l'envie "Don quichottesque" de toujours lutter. Découvrir
sa peinture, est le seul moyen de le retrouver. Sa force nous tombe dessus
avec violence, non seulement dans ses grandes toiles, mais en particulier
dans l'une de ses premières d'une dimension encore plus authentique.
Ses traits dominent partout, durs, noirs, inquietants, dans sesfigures projetées
par l'énergie incontenable.
Cette méme force se retrouve dans la couleur, comme s'il y avait
à l'origine une détonation et les cents coups de tonnerre-tonalités
qui en soient le produit, ou ce qui en reste dans l'air.
Certes, on ne retrouve pas la mème tension dans tous ces tableaux,
car il sait y mettre aussi la tranquillité comme dans la vie.
Dalla Guarda cherche toujours. Devant les fresques de Giotto il en ressent
l'actualité, il a presque envie de changer de métier. Cela
aussi fait partie de lui.
Il a toujours peint à sa manière, et son caractère
vaguement "expressioniste"; est plus lefruit d'instinct que de
culture académique. Il a le mérite d'étrefidèle
à lui mème, avec tout ce que cette apparente banalité
peut signifier pour un peintre ayant grandi dans une commune de ilénétie,
ainsi en dehors d'innombrables peintures, et pourquoi pas, d'innombrables
mentalités locales.
Giorgio Sala, 1988 |